Jérôme Noirez
Jean-Marc Ligny nous livre une trilogie climatique, sombre et digne des meilleures dystopies, publiée aux éditions L’Atalante. Elle se compose des romans Aqua TM, Exodes et Semences et nous invite à nous questionner sur les raisons qui ont entrainé l’humanité sur le terrain d’un tel emballement climatique, lequel semble manifestement signer l’arrêt de mort de cette dernière. Partout sur Terre les stigmates irréversibles d’un réchauffement climatique maintes fois annoncé sont à l’œuvre, laissant les sociétés livrées à elles-mêmes, dans une guerre de tous contre tous. En ces temps d’urgence environnementale, la trilogie lignyenne apparait pour le moins salutaire.

Infos pratiques

Tome 1 : Aqua
Tome 2 : Exodes
Tome 3 : Semences

Jean-Marc Ligny

France

Manchu (Aqua TM), Raphaël Defossey (Exodes et Semences)

L’Atalante

3 Tomes, 1704 pages

Tome 1 : 2006
Tome 2 : 2012
Tome 3 : 2015

Inédit

Tome 1 : 740 pages
Tome 2 : 546 pages
Tome 3 : 418 pages

Moyen Format

Tome 1 : 25,90 euros
Tome 2 : 23,90 euros
Tome 3 : 21,90 euros

Tome 1 : 978-2841723508
Tome 2 : 978-2841725922
Tome 3 : 978-2841727308

© Éditions L’Atalante, 2006, 2012, 2015 – © Pierre Bordage, 2006, 2012, 2015 – © Illustrations de couverture Manchu, 2006 et Raphaël Defossey, 2012, 2015

Prix Bob Morane 2007, Prix Rosny Aîné 2007, Prix « Une Autre Terre » 2007, Prix Julia Verlanger 2007 pour Aqua TM / Prix Européen Utopiales 2013 pour Exodes

Retrouvez
la chronique

Rencontre avec Jean-Marc Ligny

La Trilogie
climatique 

Jean-Marc Ligny

Éditions L’Atalante

Chronique réalisée par Frank Brénugat

Fiction écologique

Terre / Horizon proche et XXIVe siècle

Anticipation

NOTRE ÉVALUATION

Histoire
Écriture
Personnages
Vidéos
liens Internet

HISTOIRE

Aqua TM : La planète se meurt. Les hommes semblent avoir trop abusé de la générosité offerte par Mère-Nature et celle-ci ne se montre plus guère dispendieuse à l’égard de ses hôtes. Nous sommes en 2030 et la conduite irraisonnée de l’homme n’a pas manqué d’exploiter de façon éhontée les ressources de la Terre. Celle-ci n’offre en retour que misères, famines, sécheresses, tempêtes, pluies diluviennes qu’elle déverse abondamment aux quatre coins de la planète. C’est que les hommes ont manifestement usé et abusé de la générosité de celle-ci. Et pas qu’un peu. L’exploitation sauvage, démesurée, indécente semble avoir eu raison de la Terre, exploitée, violée de toute part et vidée de toutes ses ressources au point qu’elle se meurt aujourd’hui de façon irrévocable, creusant dans son dernier soupir une dichotomie encore plus indécente entre riches et pauvres. Une dichotomie qui voit son point d’orgue se concrétiser au Burkina Faso, petit pays d’Afrique noire où les morts se comptent par milliers dans une Afrique décimée par la sécheresse. À l’autre bout de la planète, un informaticien découvre, en piratant un satellite, l’existence d’une gigantesque nappe phréatique sous le lac asséché de Kongouissi. Une découverte qui tombe à point nommé pour la présidente du Burkina, laquelle pourrait offrir à son peuple un répit avant l’inéluctable fin. Seulement voilà : la multinationale propriétaire du satellite use de ses droits afin de revendiquer la propriété de ladite nappe. S’engage alors un bras de fer opposant David à Goliath, doublé d’une course contre la montre qui voit un camion humanitaire venir d’Europe, affrété par la Présidente et disposant d’un matériel de forage afin de procéder manu militari aux premiers travaux. S’engage alors une course effrénée qui amènera le lecteur sur les traces d’un Paris-Dakar quelque peu revisité…

Exodes : Le réchauffement climatique opère son œuvre partout sur Terre, charriant son lot de cadavres par millions avec une régularité toute rationnelle, indifférente aux hurlements de misère que professent ses enfants. Rien ne semble pouvoir arrêter cette descente aux enfers où l’on assiste aux quatre coins d’Europe aux derniers ilots de résistance, une résistance bien vaine, voire grotesque, devant cette Nature qui déroule ses stigmates devant les regards impuissants des hommes. Face à cette situation qui sonne comme une prémisse à l’Apocalypse, les tensions ne manquent pas de s’accentuer, au point d’exacerber les haines, les convoitises, les replis et les hérésies les plus paroxystiques. Sans compter les guerres d’immigration, les exodes sans fin nous laissant croire que l’herbe est plus verte dans le pays d’à côté… Et chacun des six protagonistes que nous rencontrons successivement dans ce déluge de feu, de sang et de morts de mener tant bien que mal leur dernier baroud d’honneur pour sauvegarder les quelques derniers instants de vie qui se profilent en cette probable fin de XXIe siècle. Certains nantis, les inners, que l’épaisseur de leur portefeuille préserve du chaos de la rue, ont élu domicile dans des enclaves gardées sous très haute surveillance. Les autres, les outers, se partagent entre les Boutefeux – hordes anarchiques adeptes de la pyromanie –, les Mangemorts – réduits au cannibalisme – et toute la multitude de survivants dépenaillés et crasseux en proie à la violence de tout un chacun. Et au lecteur d’assister à la lutte sans merci de tous contre tous, lutte magnifiant le darwinisme social dans toute sa maligne ingéniosité au travers d’une demi-douzaine de portraits croisés.

Semences : La Terre s’est inexorablement purgée de sa population, toutes espèces confondues. Seuls survivent quelques groupes épars d’humains, en ce milieu de troisième millénaire, réduits à des conditions de vie bien primaires où le dépouillement le plus extrême semble être de mise. La chaleur côtoie des sommets encore jamais franchis, pouvant atteindre la centaine de degrés centigrades par endroits. Denn et Nao sont un jeune couple cavernicole vivant replié au sein de leur petite communauté en Amérique du Nord, laquelle communauté se meurt de consanguinité. Ils rencontrent aux abords de la grotte un étranger se mourant, au langage inconnu. Avant de succomber à ses blessures et à la soif, il leur présente un foulard sur lequel semble figurer une représentation de paradis. Nos tourtereaux décident de se rendre à cet improbable endroit, jardin édénique synonyme de renaissance pour leur communauté condamnée. Ils décident alors d’entreprendre un long voyage vers le Nord, les amenant au Groenland, eldorado fantasmé. Leur épopée nous fera traverser des déserts aux chaleurs improbables, des cités radioactives en ruines ou encore des forêts grouillantes d’espèces en tout genre. Nos deux protagonistes transportent avec eux des fourmites – croisement entre fourmis et termites aux dons télépathiques – avec lesquelles ils communiquent en toute symbiose dans un partenariat gagnant-gagnant. Du moins en apparence. En effet, si les humains voient un intérêt immédiat dans un tel partenariat – les termites leur indiquant où se situent les points d’eau – l’intérêt de ces dernières semble en revanche moins transparent. Il faudra attendre l’arrivée de cette étrange communauté sur la terre promise pour que se dévoile enfin la nature manifeste de ce partenariat. Et concernant cette dernière, rarement un roman aura aussi bien porté son titre…

THÉMATIQUE

Le sieur Ligny connait son affaire. Le tableau qu’il dresse s’avère assurément des plus édifiants, s’appuyant sur une documentation toujours solide et sur sa propre expérience de voyageur (quelque temps passé au Burkina Faso). L’auteur ne s’embarrasse pas de nous montrer les mécanismes ayant conduit à l’ébranlement de notre équilibre écologique puis à l’écroulement de nos sociétés — on les devine : une surexploitation des ressources et une consommation tous azimuts de ces dernières ayant entrainé un réchauffement climatique de grande ampleur et irréversible. Il s’attarde en revanche sur la conduite humaine face à la raréfaction de ces ressources, dressant en cela un tableau de notre humanité des plus éclairants. Nous assistons ainsi à une régression ad nauseam de notre espèce en proie à une lutte où nos instincts les plus vils jouent les premiers rôles. Mais notre animalité, notre instinctivité, notre grégarité ne sont-elles pas finalement aussi consubstantielles à notre chère humanité que l’amour, le partage ou encore la bonté ? Entre Nietzsche ou Rousseau, il nous faudra choisir. Avec ce triptyque, nous redécouvrons la brutalité primale de nos origines que des siècles de civilisation n’ont su étouffer in fine, montrant combien la notion même de civilisation demeure bien fragile et caduque. Les lecteurs esthètes – et un tantinet voyeuristes – se délecteront de ces images apocalyptiques si bien reproduites. Comment ne pas jouir en effet du spectacle de ces tableaux eschatologiques où l’on voit des tornades géantes balayer les États-Unis, des marées titanesques engloutir peu à peu la ville de Saint-Malo ou encore des eaux submergeant littéralement la Hollande à la suite d’une rupture de digue ? Superbe esquisse également lorsque le deuxième tome nous invite à un étonnant voyage aquatique sur ce même pays recouvert par les océans et qui voit poindre dans cette étendue maritime quelques sommets d’anciens gratte-ciel, icebergs d’un autre temps… Nous pourrions nous réjouir de ces tableaux esthétisants si nous n’aspirions qu’à jouir de leur dimension formelle (les eschatologies m’ont toujours paru plus éclatantes que les démiurgies), mais il conviendra de se rappeler qu’ils demeurent avant tout l’expression d’un avenir plausible, lequel se prête déjà moins à la contemplation désintéressée… En effet, derrière le décorum de ces peintures et du struggle for life qui en découle, c’est le tableau inénarrable de la bêtise et de la crasse humaines qui s’exprime dans toute sa magnificence : alors que le monde s’enfonce inexorablement dans le chaos, tant sur le plan environnemental, économique que sociétal, notre humanité s’évertue à épuiser ses dernières forces dans ce même modèle productiviste, celui-là même qui l’a inexorablement conduit à sa perte en épuisant les ultimes ressources encore exploitables. Ligny nous décrit ainsi une humanité incapable de se projeter au-delà de ses impératifs immédiats, ou supposés tels, montrant combien cette dernière est décidément bien handicapée par une myopie galopante. Ce tableau témoigne en ce sens d’un ultime pied de nez à une société consumériste qui n’oserait prendre le pari d’une quelconque remise en question, engoncée qu’elle est dans sa mauvaise foi, à l’instar d’un George Bush père décrétant impérieusement en 1992 que « le mode de vie des Américains n’est pas négociable. » En témoignent également ces inners d’Exodes, nantis décatis et vieillissants qui œuvrent dans leurs enclaves surprotégées à d’obscurs desseins visant à leur prêter une hypothétique immortalité, tandis que l’humanité se meurt à l’extérieur… Alors, si les dernières pages du triptyque invitent à penser qu’il est manifestement temps pour l’espèce humaine de tirer sa révérence sur cette petite planète bleue au profit d’une autre espèce dominante appelée à lui succéder, certains lecteurs ne manqueront pas de faire remarquer qu’il subsistera toujours quelconque survivant pour nous conter ladite fin du monde…

NARRATION

La Trilogie écologique s’étend sur trois périodes fort distinctes et chacun des tomes peut se lire indépendamment. On ne saurait toutefois que trop conseiller la lecture du triptyque dans l’ordre de parution, afin d’offrir à cette fresque climatique la cohésion attendue. Si les deux premiers opus ont une construction similaire, le dernier se démarque en revanche sur plusieurs points. En effet, les deux premiers volumes mettent en parallèle plusieurs récits principaux, lesquels ne manquent pas de se rejoindre in fine. Les protagonistes s’avèrent de facto nombreux, de l’ordre de la demi-douzaine pour chaque tome. Les différents chapitres sont néanmoins toujours très bien construits, montrant s’il le fallait la parfaite maitrise du découpage narratif du texte et la parfaite intelligibilité de l’intrigue qui en découle. Les chapitres sont brefs, le style incisif, épuré et empreint d’un réalisme qui vient renforcer la crédibilité de cette eschatologie. Les péripéties s’égrènent à un rythme endiablé, notamment pour le deuxième opus, mais sans jamais nuire pour autant à l’épaisseur des personnages. Le parti pris consistant à choisir un nombre respectable de protagonistes et de les mettre dans des situations variées s’avère gagnant. Ligny peut ainsi explorer une diversité de situations, multipliant ainsi les points de vue et les scénarii permettant au lecteur de regarder le monde courir à sa perte, tant sous le regard des inners, les nantis, que celui des outers, la multitude livrée à elle-même. Le dernier tome, quant à lui, se concentre sur un seul récit principal que se partagent deux ou trois protagonistes tout au plus. La pagination est également revue à la baisse, ne cherchant pas à rivaliser avec celle de ses prédécesseurs et notamment le premier. La tonalité s’avère moins démonstrative, moins éclatante, moins enjouée aussi. Elle s’intériorise davantage, psychologisant plus amplement des personnages dont nous partageons plus secrètement l’intimité, au point de laisser parfois la trame narrative en retrait. Et ce troisième opus supporte mal la comparaison sur ce terrain avec les précédents. Ligny semble parfois plus préoccupé par les relations érotico-sentimentales de ses personnages que par leur quête, faisant de Semences un roman glissant insidieusement vers le young adult. Le contexte climatique semble servir de prétexte au déploiement émotionnel des trois protagonistes, au fur et à mesure de leurs rencontres et de leur adaptation aux nouvelles aires traversées. Une réelle rupture avec les tomes précédents et un parti pris de l’auteur revendiqué, lequel témoigne ailleurs de son réel attachement pour ce jeune couple. À noter également quelques dialogues empreints d’une coloration professorale, voire moralisatrice, qui pourront surprendre le lecteur. Fort heureusement, rien de vraiment préjudiciable au bon déroulement général de l’intrigue. La narration de ce troisième opus opère ainsi un rétrograda sévère, abandonnant la dynamique survoltée des tomes précédents pour lui substituer une narration moins dialoguée, plus contemplative, où les descriptions prennent littéralement possession du roman. Ligny parvient sur l’ensemble du triptyque à dresser un écosystème d’une amplitude et d’un réalisme enthousiasmants où les passages narratifs mettant en scène les divers dérèglements climatiques sont parmi les plus probants. La beauté des paysages traversés est magnifiée par une poésie du verbe qui opère avec une réelle maestria. Ligny double cette dimension formelle d’une approche scientifique rigoureuse, s’étant notamment appuyé sur les travaux de la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte et de son équipe. Sa documentation se montre solide et prend en compte les simulations et projections des professionnels du secteur. Il est vrai que depuis la parution d’Aqua TM, une décennie s’est écoulée, laissant au sieur Ligny le loisir de peaufiner son sujet ! L’auteur nous livre ainsi un road movie sérieusement documenté, aux couleurs flamboyantes, au verbe ciselé et aux personnages finement élaborés.

Lecture

Ligny est assurément un acteur majeur de la scène francophone de la science-fiction, et probablement l’un des plus engagés politiquement parlant. La Trilogie climatique lorgne indiscutablement du côté de l’anticipation sociale. Bien lui en fait. Ligny propose une lecture acerbe de nos sociétés occidentales modernes aux comportements grégaires, en évitant fort heureusement les facilités dénonciatrices propres au genre parfois. Il évite ainsi l’écueil de la moralisation, se contentant de décrire des situations suffisamment explicites par ailleurs, afin de se concentrer sur l’intrigue. Attitude toute bénéfique. Tout au plus pourra-t-on reprocher de-ci de-là une tendance sous-jacente à stigmatiser le colon occidental responsable de tous les maux – coupable tout désigné – en opposition aux victimes tout autant désignées que sont les pays en voie de développement. Certes, l’histoire contemporaine semble manifestement lui donner raison, mais on se gardera bien toutefois de certains schémas réducteurs. On ne manquera pas en ce sens de se référer aux très éclairants et brillants ouvrages de référence que sont Effondrement : Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie et De l’inégalité parmi les sociétés : Essai sur l’homme et l’environnement dans l’histoire – Prix Pulitzer en 1998 – du biologiste évolutionniste, physiologiste et géonomiste américain Jared Diamond, afin de tenter de saisir la complexité des mécanismes en jeu concernant les raisons de l’exploitation outrancière par l’homme de son milieu. Derrière la thématique centrale de la fiction écologique lignyenne, se retrouvent donc l’impuissance des politiques occidentales, la toute-puissance des multinationales, la montée des extrémismes, la dichotomie entre inners et outers, thèmes chers à l’auteur. À la lecture du triptyque, on ressort quelque peu secoué… Il nous faut en effet partager les affres sans nom d’une humanité livrée à elle-même et condamnée à des lendemains toujours plus sombres. L’univers de cette apocalypse annoncée est suffocant, poisseux, moiteux, ténébreux et cauchemardesque jusque dans ses moindres recoins. On se surprendrait presque parfois à solliciter certains cercles infernaux de Dante comme aires de repos et de répit… Les fins du monde ne sont jamais très enthousiasmantes. Celle-ci, peut-être, encore moins que les autres… Exodes n’est pas sans rappeler d’ailleurs le Mad Max : Fury Road de George Miller : violent, endiablé, suffocant et sans espoir. Certains paysages lignyens rivalisent en ce sens de beauté mortelle avec les déserts du Wasteland du réalisateur. Cette trilogie est ainsi une bien belle dystopie, quand bien même certains ne manqueront pas de souligner qu’elle enfonce quelques portes ouvertes. Elle s’avère être pour nous une lecture ô combien salvatrice en ces temps de réchauffement climatique ! Une vérité d’évidence, certes, mais qui paradoxalement ne semble guère secouer nos habitudes, comme si nous portions déjà en nous ce petit gène de boutefeu, attendant impatiemment la petite étincelle… Faut-il rappeler en ce sens que notre biodiversité compte quelque 8,7 millions d’espèces vivantes et que d’ici la fin du siècle, environ la moitié aura disparu ? Rapporté à une échelle plus immédiate, cela revient à dire qu’environ 140 espèces disparaissent de la surface de la Terre chaque jour… On invitera le lecteur avisé à se procurer l’excellent Baraka de Ron Fricke, film documentaire édifiant et d’une beauté toujours inégalée vingt ans après sa sortie. Que reste-t-il in fine de cette sombre et macabre dystopie ? Une eschatologie esthétisante et hypnotisante sur certaines pages, pleines de furie et de tempêtes. Un mécanisme sur l’effondrement sociétal parfaitement mis en scène. Une lucidité sans équivoque sur le comportement grégaire de cet étrange animal qu’est l’homme. Et accessoirement un plaisir de lecture intact, au terme de ces quelque 1700 pages.

Vidéos

Jean-Marc Ligny — Exodes. librairie mollat.

Jean-Marc Ligny – Les Armes de la Transition. Le Vent Se Lève.

Sites internet